Piétonnier : Démarrer les aménagements, oui. Penser un projet pour les habitants et les commerçants, aussi.
Dans la saga du piétonnier bruxellois, la méthode Mayeur et consorts continue de semer le trouble et de causer le chaos dans ce qui aurait pu être un beau projet de requalification du centre ville, largement soutenu. Ainsi, le Collège de la Ville de Bruxelles a décidé cette semaine de rouvrir la place De Brouckère et la rue du Midi au trafic. « Un épisode de plus qui est fort regrettable dans cette saga de l’aménagement de la zone piétonne. Le Bourgmestre Mayeur rabote son propre projet sous la pression de son partenaire libéral en réduisant la zone piétonne au lieu de prendre des mesures permettant d’améliorer sa mise en oeuvre» estiment Marie Nagy et Bart Dhondt.
Le projet d’aménagement du piétonnier peut encore créer une nouvelle dynamique dans l’hyper-centre de notre ville, mais il doit à présent rassembler tous les Bruxellois. A notre grand étonnement, nous constatons que le Bourgmestre Mayeur continue de faire l’inverse« La création du piétonnier était une vraie victoire pour les milliers de Bruxellois qui sont venus à l’appel de « Pic-Nic the Street » sur la place de la Bourse. Une première grande étape a été franchie pour tendre vers une amélioration de la qualité de vie en ville. « La mauvaise pièce que les partis de la majorité à la Ville ont joué ces derniers mois est un vrai scandale », selon Marie Nagy et Bart Dhondt, conseillers communaux à la Ville de Bruxelles.
Pour les écologistes, l’heure est à l’action : « Ce que nous demandons c’est qu’on arrête avec ces marchandages au sein du Collège et qu’on commence les travaux. Que faut-il faire ? Développer une gestion professionnelle de la communication, un comité d’accompagnement pour les commerçants et veiller à ce que les gens comprennent maintenant à quoi ressemblera le piétonnier demain après les travaux de réaménagement ; il s’agira d’une amélioration substantielle de l’espace public, bien plus que quelques bancs et tables de ping-pong », déclarent Marie Nagy et Bart Dhondt
L’action des autorités communale comme régionale devra également s’attacher à réduire la pression automobile dans les quartiers situés aux alentours du piétonnier et rétablir une desserte optimale en transports publics de surface», concluent Bart D’hondt et Marie Nagy.
Le triste spectacle politique que nous offre le collège PS-MR ne doit en effet pas faire oublier l’absolue nécessité d’un centre-ville vivant, d’un Pentagone libéré de la voiture, d’un cadre de vie attractif pour les habitants comme pour les badauds et autres usagers de la ville.
Marie Nagy 0475/317 107, Cheffe de groupe Ecolo-Groen
Bart Dhondt 0484/402 690, Conseiller communal