Ecolo Groen refuse une politique violente envers les réfugiés du parc Maximilien.
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La sortie médiatique fracassante de l’échevin Alain Courtois au nom de la majorité à la Ville de Bruxelles n’apporte aucune solution durable et humaine et présage une nouvelle vague de violences envers les exilés.
Ordonner la chasse à l’homme aux forces de l’ordre légitimera la bastonnade, l’humiliation avec risques de dérapages. Nous n’oublions pas les circonstances du décès de la petite Mawda. Nous n’oublions pas non plus que ces dernier mois, nous avons dû déjà dénoncer à de multiples reprises les brutalités et les arrestations programmées illégales des personnes qui fréquentent le parc.
« Nous regrettons que le bien-être des habitants, des riverains du parc servent d’alibi à des décisions ignobles à la veille des élections communales. Les demandes des habitants par rapport à la propreté et l’accès au parc pour les enfants sont légitimes. Mais ce qui est proposé aujourd’hui n’y répond pas, c’est juste une excuse pour appuyer les politiques menées par le Ministre de l’Intérieur et le Secrétaire d’État à l’Asile » déclare Zoubida Jellab.
« La police n’a pas vocation à brutaliser, de rajouter de la violence à la détresse de ceux qui ont fui la guerre, le terrorisme, la famine, la mort violente, abandonné les leurs, leur terre, leur vie. Elle doit être au service de tous les citoyens et agir avec bienveillance et respect. » rappelle Catherine Lemaitre. « Et non Monsieur Courtois, ce ne sont pas les parcs, les gares qui favorisent les réseaux de passeurs, mais les frontières, les barbelés, l’immobilisme et le cynisme politique devant ce drame national. » ajoute-t-elle.
Le groupe Ecolo-Groen soutient l’ouverture d’un ou plusieurs lieux d’accueil qui permettent d’offrir un temps de répit, de récupération, un lieu de transit digne pour les réfugiés.
La volonté de vider le parc ne doit pas être dictée par le calendrier électoral. Nous craignions une solution bricolée, brouillonne qui ne réglera rien.
Voilà près de 3 années que l’immobilisme politique et la matraque s’alternent pour les réfugiés. si les exilés se retrouvent au parc quotidiennement c’est pour s’alimenter et trouver un gîte pour la nuit, un accueil auquel notre état de droit se soustrait et que les bénévoles assurent sans relâche. L’exil n’est pas un choix, l’exilé.e fuit pour sa survie. Le parc Maximilien n’est pas un point de fixation pour les réfugiés, pour certains l’exil continue et ils veulent atteindre l’Angleterre, mais on les empêche. Pour d’autres, l’espoir de rester dans notre pays est impossible. Ils ne peuvent ni partir ni rester! Notre devoir moral et politique est de leur porter secours et assistance, pas de les chasser.
Pour le groupe Ecolo-Groen,
Les co-cheffes Zoubida Jellab (0475.63.86.51) Catherine Lemaitre 0477.57.87.35
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