Voici le contenu de l’article d’Alice Herman © paru sur les Passeurs d’Energie (dont je vous parle  ici)  dans le journal  La Capitale de ce jeudi 23 août :


Un groupe de jeunes, soucieux de leur environnement, éclaire le public sur les possibilités de réduction des dépenses énergétiques. De manière concrète et originale, les Passeurs d’Energie vous informent.

Le but de l’ASBL : vulgariser des technologies peu connues, en mettant les intéressés directement en contact avec des personnes qui ont déjà sauté le pas. « Ce qui manque à propos des énergies renouvelables et des technologies alternatives, c’est l’information. Les gens ne savent pas où se renseigner de manière concrète. Notre ASBL demande à des personnes qui se sont déjà investies dans des technologies qui permettent d’économiser l’énergie, de devenir des témoins, des passeurs. De cette façon, les gens qui souhaitent se renseigner peuvent directement entrer en contact avec elles » explique François Ruelle, l’un des membres de cette ASBL, créée en 2006.

Chauffe-eau solaire, toiture verte, panneaux solaires et citernes à eau de pluie deviennent soudainement moins inaccessibles, puisque les passeurs-témoins renseignés sur le site Internet ouvrent les portes de l’habitation et répondent à toutes les questions.

« Les passeurs sont regroupés par technologie et par province. Actuellement, nous avons une bonne quarantaine de témoins. Les ménages qui hésitent à investir dans ces procédés peuvent se faire une idée claire et précise en discutant avec eux », précise François Ruelle, qui estime que « c’est un acte civique. [..] Notre souci est justement d’aider et de conseiller ceux qui souhaitent investir dans une manière de vivre respectueuse de l’environnement et du portefeuille ».

Par mail, par téléphone ou visite à domicile, les témoins, précurseurs en la matière, partagent leur expérience.


Installé dans un appartement aménagé dans une ancienne usine, en plein centre-ville, Michaël Desmet fait partie des témoins Passeurs d’Energie. Avec son compagnon, Benoit Hellings, il partage, avec qui le souhaite, son expérience et ses conseils en matière d’éco-construction.

« Pour nous, il était important d’avoir un logement qui ne consomme pas trop d’énergie. On a essayé de penser un appartement respectueux de l’environnement et de la santé. C’est un choix de vie » confie le jeune homme. Toiture verte, plafonnage naturel en terre, isolation du sol avec des bouchons de liège recyclés, citerne à eau de pluie et bientôt chauffe-eau solaire : son appartement regorge de technologies écologiques.

« Depuis qu’on est témoins pour l’ASBL, 3 personnes sont venues se renseigner sur nos installations. C’est vari qu’au départ, elles coûtent plus cher, mais quand je vais regarder les compteurs de voisins, je vois que notre consommation est nettement plus raisonnable ». Ce qu’il fallait démontrer …