Vous pourrez lire ici le texte de mon intervention lors du « Poll Sénat » Ecolo. C’est suite à la lecture de ce texte devant l’Assemblée Générale d’Ecolo – voici quelques mois – qu’une majorité de militants verts m’ont choisi comme candidat à la première suppléance au Sénat.


Je suis né il y a 28 ans, face à la centrale nucléaire de Tihange. Cette région de Huy qui a donné à la Belgique le pire et le meilleur : la centrale nucléaire et Anne-Marie Lizin, les éoliennes de Villers-le-Bouillet, et Jean-Michel Javaux. Ecolo, comme d’habitude, a pris le meilleur. Le PS, lui aussi, a fait comme d’habitude.

J’habite aujourd’hui à Bruxelles, et j’ai rejoins Ecolo le jour où une jeune femme tentait d’échapper à un mariage forcé avec un homme 3 fois plus âgé qu’elle. Elle a cherché l’asile chez nous, confiante dans nos lois et nos libertés. Un certain Tobback, le père de l’autre, était alors ministre de l’intérieur. Il a ignoré les appels à une politique d’asile plus humaine et le pire est arrivé : Sémira Adamu est morte étouffée.

Adolescent, j’avais découvert la politique au cœur des manifs étudiantes des années 90. Je suis donc de ces « générations futures », autrefois sacrifiées sur l’autel de l’austérité budgétaire let de la politique à la petite semaine.

Nous ne devons pas, nous ne pouvons pas nous permettre les mêmes erreurs qu’au 20ème siècle. Le réchauffement climatique va radicalement transformer nos sociétés: nous mangerons différemment, nous bougerons différemment, nous vivrons différemment. Nous faisons face au défi d’une génération. Pas uniquement celui des générations futures. Celui de notre génération.

Ecolo n’a pas une solution au réchauffement climatique et à la crise énergétique. Economies d’énergie, solaire thermique, photovoltaïque, cogénération, isolation, éolien, hydraulique, transports publics, géothermie, biomasse : nous n’avons pas une solution, comme dans plein d’autres domaines, nous en avons dix !

Que ce soit dans ma locale, comme animateur de la Commission fédérale Ecolo Nous Prend Homo, ou surtout comme l’une des chevilles ouvrières d’écolo j, je me suis toujours investi à fond et en équipe pour défendre le projet d’une société solidaire, ouverte, durable, pacifique où l’homme et la femme ne sont pas des choses, sont plus que des clients d’un système économique devenu fou ou pire encore des clients du système Van Cau, Mampaka ou autre.

Nous sommes le parti des idées. Nous sommes le parti de la solidarité, de l’avenir, de la démocratie. Nous sommes un parti vert ! Et l’avenir sera vert, sinon il n’y aura pas d’avenir !