Premier Speeddating hutois aujourd’hui. Quand on est né quelque part, on appartient toujours, d’une façon ou d’une autre, à ce quelque part. Et c’est le sentiment que j’avais en arrivant sur la Grand Place de Huy, moi qui aujourd’hui traverse et promeus au jour le jour celle de Bruxelles.

Samuel d’écolo j Huy-Waremme avait bien fait les choses ! RTBF Radio, RTBF télé, La Meuse … la couverture média totale ! Même formule qu’à Mons … toujours autant d’enthousiasme et de questions intéressantes de la part des jeunes et des moins jeunes rencontrés aujourd’hui.

Ce qui m’a frappé aujourd’hui dans mes discussions, c’est que la région de Huy recèle une multitude de façons de fabriquer de l’électricité : la centrale nucléaire de Tihange (beurk !), les barrages hydroélectriques d’Ivoz-Ramet, la future station de Bioéthanol BioWanze et les éoliennes de Villers-le-Bouillet (et bientôt d’Haillot). Vous remarquerez que seule la centrale de Tihange n’utilise pas une richesse intrinsèque à la région, toutes les autres s’abreuvent de richesses naturelles qui sont là et bien là, pour longtemps ou pour toujours : la Meuse, les betteraves ou le vent.

Toute mon enfance a été bercée par la peur de l’explosion de cette satanée centrale nucléaire. Chaque fois qu’un avion passait le mur du son, ma sœur aînée et moi courions à l’étage pour voir par la fenêtre si ce bruit ne provenait pas de l’explosion du réacteur. On devient écologiste pour moins que ça…

En 2007, je suis fier d’appartenir au parti qui a permis d’envisager la fin de cette énergie coûteuse, nuisible, dangereuse, inéquitable et … absurde.