Une nuit avec nos conseillers au CPAS chez Mabru

Publié le samedi 31 janvier 2015
Rédigé par 
Nicolas Blanchart

Ce 23 janvier, Laurent Nys, le Président de Mabru a accueilli en pleine nuits les conseillers CPAS et la Présidente sur le site du Marché Matinal. Il s’agit du plus grand marché de Bruxelles où des épiciers comme des supermarchés, des spécialistes en alimentation, de maraîchers, des traiteurs et des « chefs-coqs », dont les plus réputés viennent régulièrement faire leurs achats. Et Mabru est l’asbl chargée de gérer le site.

 Avec ces 40.000 m2 de surfaces de vente, 1.000 m2 de frigos, 1.600 places de parking, ses installations sanitaires, 4 cafetarias et 1 restaurant, les halls grouillent de monde dès les petites heures de la nuit. 150 commerçants proposent un éventail complet de produits comme des fruits, légumes, primeurs, viande, charcuterie, volaille, gibier, poisson, crustacés, fromages, produits laitiers, cash&carry, matériel et accessoires pour la table, fleurs et plantes. Vous pourrez par exemple y trouver différentes sortes de carotte ou encore des radis blanc à l’extérieur et rouge à l’intérieur.

Les travailleurs sont présents à partir de 23h jusqu’à 12h pour certains pour disposer les caisses et accueillir les clients exigeants. C’est principalement quand nous dormons qu’ils s’activent à vendre des produits que nous retrouvons ensuite chez nos fleuristes et supermarchés.

Ce marché de gros existe depuis plus d’un siècle. Pendant des décennies il s’est tenu sur la Grand-Place et dans les rues avoisinantes. Depuis 1973, le Marché Matinal s’est installé au Quai des Usines, le long du canal, un endroit stratégique et symbolique. Son déménagement est en discussion pour le moment. Mais ce pôle d’activité économique est tellement lié à ce lieu que tout changement de localisation paraît impossible sans le dénaturer.

Lieu grouillant d’activités et de rencontres, la gastronomie y croise la production, le commerce et les équipements industrieux tout en offrant des emplois exigeants.

Un lieu à découvrir pour faire des affaires et palper le rythme de la ville qui se prépare.

 

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