Comme chaque année, et avec (Jong) Groen, Ecolo (j) a activement participé à la Belgian Lesbian & Gay Pride de Bruxelles. L’année dernière, je vous en parlais déjà ici.

Pouvoir « vivre sa vie », quelques soient nos origines ou nos différences a toujours été au cœur du message écologiste. C’est la raison pour laquelle Ecolo défend les droits des minorités. Celles et ceux qu’on appelle « lesbigaytrans » ne font évidemment pas exception.

En suivant le même principe qui nous a poussé-e-s à défendre fièrement le droit de vote pour tous les étrangers, Ecolo a été le premier parti politique francophone à intégrer dans son programme l’adoption par les couples homosexuels. Grâce à Ecolo, c’est aujourd’hui devenu réalité, comme le mariage l’a été quelques années plus tôt.

Par ces avancées législatives majeures, les mentalités de nos sociétés ont vraiment évolué sur ces questions. Mais le taux de (tentative de) suicide chez les jeunes gays et lesbiennes reste vraiment préoccupant : un-e jeune homosexuel-le est cinq fois plus sujet au suicide qu’un-e jeune hétérosexuel-le.

Des règles discriminatoires et inutilement blessantes sont encore d’actualité, comme l’interdiction faite aux homosexuels masculins de donner leur sang. Il est pourtant possible de garantir la qualité du sang donné en écartant les personnes avec conduites à risques, sans stigmatiser un groupe en particulier !

Enfin, dans de nombreux pays du monde, y compris dans certains Etats membres de l’Union Européenne, il est inimaginable de pouvoir se vivre ouvertement comme homosexuel-le.

Voilà les raisons qui nous ont poussé-e-s nombreuses et nombreux à faire la fête ce 17 mai dans les rues de Bruxelles. Ecolo est aussi le seul parti politique francophone qui a en son sein une commission de travail active et permanente qui se consacre à ces questions, en lien avec le milieu associatif : Ecolo Nous Prend Homo, que j’anime avec la députée super-active, Zoé Genot.

A cette Gay Pride Evelyne Huytebroeck, Céline Delforge, Marie Nagy, Isabelle Durant, Muriel Gerkens, Christos Doulkeridis et évidemment Zoé Genot ont vaillamment pédalé sur notre cuistax géant. De nombreuses autres photos sont ici.

On peut s’engager en politique pour des milliers de raisons. Le militantisme homo fait pour moi partie intégrante de mon engagement d’écologiste. Au moment où je me suis approché d’Ecolo, se sentir accepté tel quel, et voir son engagement (pour le mariage et l’adoption à l’époque) valorisé par le parti, a fait plus que réchauffer mon coeur de (tout) jeune engagé.

Il m’a fait militant d’Ecolo, plus que simple militant d’une cause conjoncturelle. Comme vous l’avez lu dans les 100 articles désormais en ligne sur ce blog, ça n’est évidemment pas mon seul combat (loin, très loin de là), mais cet investissement est indissociable du tout. Il y a une date pour m’en rappeler, c’était il y a une semaine. Rendez-vous l’année prochaine !