Ce samedi 21 avril, les balais sont de sortie pour la Journée Propreté, organisée par la Ville de Bruxelles. Si Ecolo-Groen soutient l’initiative, Bart Dhondt et Michael François, candidats verts à la 2ème et 4ème place pour le scrutin communal d’octobre, montent au créneau. « Il ne faut pas tomber dans la caricature de l’opposition bête et méchante. Oui, un travail appréciable a été fait sous cette législature, mais il faut bien admettre que l’objectif “Ville propre” est loin d’être atteint », clament-ils.

La propreté, Ecolo-Groen en a justement fait une de ses priorités de campagne. « Pour nous, la Journée de la propreté cela doit être 365 jours par an pour un “Mieux vivre en ville” et une meilleure image de Bruxelles », clame Bart Dhondt. Les 2 candidats Ecolo-Groen veulent d’ailleurs remettre les autorités publiques devant leur responsabilité. «  Il faut admettre qu’il y a un PROBLEME et que la politique initiée ne SUFFIT PAS. Il faut d’ailleurs souligner, comme pour d’autres compétences communales, que l’exemple vient d’en haut. Quand on voit à certains endroits l’état des trottoirs, des chantiers mal encadrés, du mobilier urbain dégradé, des poubelles éventrées  …cela donne un sentiment de laisser-aller qui se transmet chez certains habitants », enchaîne Michael François.

Ecolo-Groen propose quelques pistes concrètes:

–    Faire davantage participer (et donc responsabiliser) les habitants: développer plus d’opérations propreté avec les riverains, les comités de quartier, commerçants. Pour Bart Dhondt, « il faut prendre exemple sur d’autres capitales. A Berlin, la Ville appuie et récompense les comités de quartier qui lancent des initiatives originales, qui sont actifs pour une meilleure gestion de leurs rues… »

–    Si le nombre d’amendes propreté est en forte augmentation, Ecolo-Groen propose de travailler également sur des peines d’intérêt général, plus pédagogiques.

–    Cibler (et donc répertorier) tous les terrains à l’abandon qui deviennent souvent des décharges. « Je tiens d’ailleurs à faire remarquer que la Ville devrait commencer à nettoyer ses propres terrains vides. Citons par exemple un terrain non bâti et inoccupé au coin de la rue du Pré aux Oies et de la rue de Cortenbach. Ce terrain est fauché 2 fois par an par un service de la ville. Mais n’étant ni bâti ni cultivé, il attire les déchets et régulièrement,  les habitant ramassent  eux-mêmes cannettes, bouteilles, papiers, poubelles. Pourquoi ne pas aider ces habitants et leur permettre d’entretenir, voir même les autoriser à y créer un petit potager ou un jardin fleuri ? Ce serait une opération win-win », propose Michael François. Une idée Ecolo-Groen serait également d’utiliser ce foncier inoccupé de la Ville pour les convertir en parcs à conteneurs afin de lutter contre les dépôts sauvages.

–    Fusion des équipes balayage espaces verts (compétence environnement) et nettoyeurs de rue (compétence propreté). « Certains parcs sont de véritables points noirs en terme de propreté : ceux de Meudon et Osseghem sont des exemples criants et cette situation relève de la difficulté de coordination entre les deux services ».

–    Tri sélectif: il faut investir sur des poubelles sélectives dans des endroits clés: écoles, parcs, centre récréatifs, places. Et systématiser dans le programme des écoles de la ville, dès le plus jeune âge, des modules d’éveil à la propreté et une sensibilisation au tri sélectif.

–    Récolte des encombrants: pourquoi ne pas recycler ce qui est enlevé pour une  “ressourcerie” d’économie sociale ou lors d’une fête d’échange par exemple.

–    Il faut d’urgence une concertation avec le niveau régional pour effectuer un ramassage systématique le samedi à l’aube et le dimanche à l’aube, surtout dans le quartier Unesco autour de la Grand-Place. « Non seulement les poubelles, qui restent toute la nuit et matinée voir plus, contiennent des armes potentielles – mais cela donne aussi par exemple le dimanche matin une “vision d’horreur” aux touristes qui se baladent autour de la Grand-Place ».

Enfin, Ecolo-Groen veut aussi donner la priorité à la propreté dans les espaces de jeu et de divertissement: « de plus en plus de débris de verre dans des zones de jeux sont observés avec un réel risque pour nos enfants ». Et de citer des problèmes récurrents au quai des matériaux, quai au foin (plaine de jeu), Square des blindés, notamment.