Une année d’immobilisme autour d’un carrousel politique et des annonces comme cadeau de Noël

Publié le 17/12/13
Rédigé par 
Nicolas Blanchart

Le budget de la Ville de Bruxelles a été approuvé hier soir majorité contre opposition.

La Ville fait donc étalage de son budget d’investissement : il est prévu de construire de nouvelles écoles, de nouvelles crèches et des logements. Il semblerait même qu’une école supplémentaire dans le centre devienne, enfin, envisageable. « Les bonnes nouvelles s’arrêtent là » précise Bart Dhont. « En ce qui concerne le réaménagement des boulevards centraux et la création d’emploi, tout reste au niveau des études et des promesses. Les Bruxellois-es ont eu droit à une année d’immobilisme autour d’un carrousel politique et des annonces comme cadeau de Noël ».

La Ville de Bruxelles est une ville riche, mais les Bruxellois-es n’en finissent pas de s’appauvrir. Nous retrouvons ces deux phénomènes dans les budgets d’investissement de la Ville, du CPAS et de la Régie foncière où des investissements conséquents sont prévus pour faire face au  boom démographique : enseignement, crèches et logement. Le groupe Ecolo-Groen  sera vigilant quant à leur exécution réelle. La population bruxelloise croît et a effectivement besoin d’écoles, de crèches et de logements mais à prix abordables.

Le groupe Ecolo-Groen est satisfait qu’enfin un budget d’un montant de 1,7 millions (le montant est relativement faible) soit inscrit dans le budget pluriannuel pour une école néerlandophone dans le Pentagone. Ce que nous recevrons pour ce prix est encore à découvrir. Ici aussi, le groupe Ecolo-Groen suivra ce dossier de près et espère que le budget promis sera traduit dans des mesures concrètes.

Manque également à ce budget, la concrétisation des promesses en vue d’améliorer la qualité de vie dans le centre de la Ville. Plus précisément : le réaménagement promis des boulevards du Centre, la piétonisation des places de la Bourse et De Brouckère. « Après un an, cela reste au stade des annonces. Le nouveau bourgmestre parle maintenant d’un « Times Square ». Or, le budget pluriannuel prévoit seulement un million d’euros pour des études dans le cadre de grands projets. Au-delà, cela reste à voir dans la boule de cristal. Il n’y a pas de budgets consacrés à la place de la Bourse ni à la place De Brouckère. Rien de prévu également pour le réaménagement du boulevard Anspach » concluent Bart Dhondt et Marie Nagy.

Sont aussi inexistantes, des mesures concrètes pour résorber le chômage et par conséquent parvenir à ce que les Bruxellois-es soient orienté-e-s vers le travail et avec de réelles chances sur le marché de l’emploi. Il y aura un bus de l’emploi… On espère qu’il est déjà commandé. Comment fonctionnera-t-il, avec quels partenaires, quand et avec quels moyens ? « Nous demandons que la Ville prennent à corps la formation des demandeurs d’emploi bruxellois pour qu’ils puissent acquérir les compétences nécessaires afin d’être employés dans les grands chantiers de la Ville » ajoutent  Bart Dhondt et Marie Nagy

Il n’est pas non plus question d’une politique fiscale favorable qui permette que la dynamique créée par la Ville, grâce à ses propres moyens d’investissement, soit poursuivie et renforcée par le privé. « Si nous analysons les instruments fiscaux dont la Ville dispose, il ne se passe rien ! Stimuler les entrepreneurs et les firmes à investir dans le patrimoine de la Ville par la construction, la transformation et la rénovation peut également créer de précieux emplois », disent Bart Dhondt et Marie Nagy.

Marie Nagy, Cheffe de groupe Ecolo-Groen de la Ville de Bruxelles 0475317107

Bart Dhondt, Conseiller communal Ecolo-Groen de la Ville de Bruxelles – 0484 402690

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