Berlin 2
A Berlin, je me suis essentiellement baladĂ© Ă vĂ©lo, câest pourtant une mĂ©tropole de taille mondiale. On estime Ă 450 000 le nombre de cyclistes quotidiens ! Il nây a pas de secret : pistes cyclables, parkings vĂ©los nombreux, zones 30, parcs interminables, locations de vĂ©los facilitĂ©es et nombreuses. Les chemins de fer – la Deutsche Bahn â en louent eux-mĂȘmes !
RĂ©sultat : occupation maximale de lâespace public par les cyclistes, plus que par les voitures, mĂȘme sur les grands axes. Le vĂ©lo est valorisĂ© partout et est enfourchĂ© par des Berlinois comme les touristes, de tous Ăąges. On peut mĂȘme prendre le mĂ©tro avec sa bicyclette, sans rĂšgle et surtaxe absurdes comme Ă Bruxelles (NDLA 12/02/2009: ça a changĂ© entre-temps) . Le sentiment de sĂ©curitĂ© routiĂšre est absolu. Toute transformation de la voirie est pensĂ©e dans sa dimension cycliste. On croit rĂȘver.
La qualitĂ© de la vie sâen ressent indĂ©niablement. Les espaces verts sont nombreux. Il faut dire que des tonnes de bombes sont passĂ©es par lĂ voici 50 ans et que ça a considĂ©rablement Ă©clairci et aĂ©rĂ© les quartiers berlinois. Comme quoi dans le malheur âŠ
La consĂ©quence premiĂšre et inattendue pour moi, câest que Berlin attire Ă©normĂ©ment de jeunes parents avec leur famille, qui se dĂ©placent essentiellement Ă vĂ©lo ou en transport en commun. Je nâai jamais vu une telle concentration de poussettes en une seule et mĂȘme ville.
Il a certainement un aspect culturel dans cette douce et intelligente folie du vĂ©lo. Cependant, cette expĂ©rience concrĂšte que nâimporte quel touriste peut vivre en se rendant Ă Berlin dĂ©monte point par point lâargumentation selon laquelle il nâest pas possible de se dĂ©placer dans une (trĂšs) grande ville de façon sĂ»re et efficace Ă vĂ©lo.
Ah oui, Ă Berlin-Est, vous pouvez rencontrer des trams sur votre trajet cycliste. Je suis revenu entier et enthousiasmĂ©Â Â Â Â đ