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Aujourd’hui, de 40% des habitant-e-s ont de Bruxelles Ville ont moins de 30 ans dont 2/3 ont moins de 19 ans. Ce qui fait de notre Ville une des 20 villes les plus jeunes du pays. Il est urgent d’intĂ©grer les jeunes dans la politique via des commissions consultatives et des plans jeunesse. Pour se faire, Ecolo et Groen misent sur les acteurs de terrain et plaident pour l’ouverture d’un guichet d’information pour les jeunes. De plus nous voulons leur garantir l’accĂšs Ă  la mobilitĂ© douce, aux activitĂ©s rĂ©crĂ©atives, culturelles et sportives.

A. Situation

La Ville de Bruxelles fait partie des 20 communes les plus jeunes de Belgique.  Aujourd’hui, plus de 40% de ses habitant-e-s ont moins de 30 ans dont 2/3 ont moins de 19 ans.  En 2020,  il y aura, dans la RĂ©gion bruxelloise 25 % en plus de jeunes Bruxellois entre 0 et 18 ans qu’aujourd’hui.

La politique de la jeunesse devrait constituer une prioritĂ© incontournable ; pourtant elle est souvent le parent pauvre des politiques communales.   La Ville dĂ©veloppe un semblant de politique sportive et culturelle.  A travers Jeunesse Ă  Bruxelles, Jeugd in Brussel et BRAVVO, elle organise des plaines de jeux et quelques autres activitĂ©s pour les jeunes en crĂ©ant des structures qui font souvent double emploi avec un monde associatif jeunesse pourtant riche et diversifiĂ©.  La Ville nĂ©glige l’intĂ©rĂȘt de la participation des jeunes aux dĂ©cisions qui les concernent et Ă  la vie de leur commune en gĂ©nĂ©ral.  Le jeune est alors utilisĂ© comme alibi politique, comme client ou consommateur plutĂŽt que comme acteur de son avenir.

B. Les préalables pour une politique efficace et cohérente en matiÚre de jeunesse

1. Une urgence.  Il est grand temps de changer les perspectives.  Les maisons de jeunes, les mouvements de jeunesse ou les groupes de jeunes constituĂ©s sont des partenaires incontournables et Ă  privilĂ©gier, sans perdre de vue les jeunes ne participant pas (encore) aux activitĂ©s qu’ils proposent.

2. Une politique planifiĂ©e, participative et intĂ©grĂ©e.  Il est nĂ©cessaire de mener une politique de jeunesse ambitieuse avec une vision et des rĂ©ponses cohĂ©rentes face aux besoins de tous les jeunes, qu’ils aient 3 ou 30 ans, qu’ils soient adolescents ou jeunes adultes.

Pour Ecolo et Groen, cette politique doit viser le bien-ĂȘtre, l’autonomie et la mixitĂ© (sociale, d’Ăąge, de genre, d’origine…).

A l’instar du Plan Jeunesse de la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles et du Jeugdbeleidsplan de la VGC,  Ecolo et Groen proposent d’instaurer un processus concernant la jeunesse, similaire Ă  celui de l’Agenda 21.  Il s’agira, en assurant la participation de l’ensemble des jeunes de dĂ©finir leurs besoins et la maniĂšre dont la Ville peut y rĂ©pondre.  Il sera Ă©tabli sur toute la durĂ©e de la lĂ©gislature et permettra d’agir de maniĂšre transversale sur toutes les politiques menĂ©es par la Ville, en accordant les moyens financiers (dont, entre autres, un budget participatif) et humains adĂ©quats.

Le plan jeunesse local se penchera aussi bien sur les questions d’activitĂ©s extrascolaires, que sur les questions de mobilitĂ©, d’amĂ©nagement urbain 
  Il prendra en compte les problĂ©matiques vĂ©cues par les plus jeunes comme par les jeunes adultes entrant dans la vie active (soutien Ă  la transition /logement/culture/ emploi/ crĂšches 
).

C. Nos priorités pour la Jeunesse

1. Encourager la participation de tous les jeunes dans toutes les dĂ©cisions qui les concernent en entamant, dĂšs le dĂ©but de la lĂ©gislature, la conception d’un plan jeunesse local. Pour cela, il faudra crĂ©er un conseil consultatif des jeunes, reprĂ©sentatif de toutes les rĂ©alitĂ©s des jeunes de la commune, qui pourra rendre un avis, que ce soit d’initiative ou sur demande du conseil communal, du collĂšge ou du conseil de CPAS.  Ce conseil sera composĂ© de reprĂ©sentants ĂągĂ©s de 16 Ă  30 ans issus de l’ensemble des structures jeunesse actives sur le territoire de la Ville ainsi que de l’ensemble des Ă©coles et des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur.  D’autres jeunes pourront Ă©galement ĂȘtre cooptĂ©s.  Ils seront obligatoirement consultĂ©s sur toutes les questions qui les touchent directement (plan jeunesse local) ainsi que dans projets d’amĂ©nagement urbain ou d’infrastructure ; ils seront associĂ©s aux Ă©valuations des projets ainsi qu’à la confection des rĂšglements d’utilisation de ces amĂ©nagements ou infrastructures.

2. Coordonner et se concerter avec le tissu associatif existant sur la Ville en reconnaissant les compĂ©tences et l’expertise de ces acteurs.  Il est possible de favoriser la coordination des structures jeunesse sur le territoire communal, par exemple, en facilitant l’organisation d’activitĂ©s communes.  Les autoritĂ©s de la Ville doivent veiller, en lien avec les CommunautĂ©s et les associations, Ă  la bonne coordination de services assurant le soutien et la prise en charge des jeunes en souffrance ou en dĂ©crochage (AMO, MJ, SAS, WMKJ 
).  Les Ecologistes envisagent le rĂŽle de l’administration communale comme organe fĂ©dĂ©rateur des initiatives existantes et non comme opĂ©rateur, sauf s’il y a un manque Ă  combler temporairement.  Enfin, les associations de jeunesse doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme de vĂ©ritables partenaires des politiques de jeunesse menĂ©es par la Ville.

3. Garantir Ă  tous les jeunes un accĂšs aux activitĂ©s sportives, culturelles, rĂ©crĂ©atives en commençant par dresser un Ă©tat des lieux concernant l’offre, la demande, l’état des locaux, leur  disponibilitĂ© (infrastructures culturelles et sportives).  Sur base de cet Ă©tat des lieux, il faudra construire de nouvelles installations lĂ  oĂč il en manque ou rĂ©nover l’existant.  La Ville doit Ă©galement permettre l’accĂšs aux installations communales Ă  tous, notamment par des conventions conclues avec certaines institutions telles que le CPAS ou des organisateurs de centres de vacances agréés par l’ONE ou par Kind en Gezin.  Elle doit aussi veiller Ă  l’accĂšs de tous les jeunes aux activitĂ©s proposĂ©es, quels que soient le milieu socioculturel, l’origine, l’orientation sexuelle, le revenu, 


La Ville encouragera le dĂ©veloppement de centres de vacances (plaines de vacances et mouvements de jeunesse, notamment), d’organisations de jeunesse, de centres de jeunes et d’écoles de devoirs agréés par les CommunautĂ©s dans la commune (soutien matĂ©riel, prĂȘt de locaux,
) et, en cas de besoins non ou insuffisamment rencontrĂ©s par des acteurs associatifs (notamment dans des quartiers ou au bĂ©nĂ©fice de publics particuliers), elle les mettra en place en tant que pouvoir organisateur.

Elle veillera Ă  ce qu’en matiĂšre de culture, les jeunes aient accĂšs Ă  la fois Ă  une offre adaptĂ©e et Ă  la possibilitĂ© d’ĂȘtre eux-mĂȘmes crĂ©ateurs de culture (salle de rĂ©pĂ©tition 
)

En collaboration avec les jeunes et les autres publics qui les frĂ©quentent, la Ville multipliera, entretiendra et embellira les plaines de jeux et infrastructures sportives de quartiers, qui sont, pour beaucoup, les premiers lieux de rencontres sportives qui permettent Ă  des jeunes qui ne sont pas affiliĂ©s Ă  des clubs sportifs de pratiquer les sports d’Ă©quipe.  Elle mettra Ă©galement sur pied, sur base volontaire, un partenariat entre elle et les Ă©coles situĂ©es sur son territoire, afin de permettre une utilisation optimale des infrastructures existantes et veillera Ă  ce que les horaires d’ouverture des infrastructures sportives et culturelles permettent leur frĂ©quentation en-dehors des heures scolaires et des heures de bureaux.

4. DĂ©velopper une vĂ©ritable politique d’accĂšs des jeunes Ă  l’information en crĂ©ant un guichet unique « jeune » dans les principaux quartiers de la Ville (notamment dans les antennes dĂ©centralisĂ©es des services communaux) afin de permettre  l’accĂšs  à  une  information  complĂšte sur  les  questions de  formation/emploi, logement, citoyennetĂ©, santĂ©, sport, 
 La Ville dĂ©veloppera l’information sur les possibilitĂ©s de loisirs (clubs sportifs, mouvements de jeunesse, maisons de jeunes 
) qui s’offrent aux jeunes sur le territoire de la Ville et au niveau de la RĂ©gion et facilitera l’accĂšs aux nouvelles technologies de l’information (par exemple par le biais des bibliothĂšques et des maisons de jeunes).

5. Favoriser la mobilitĂ© durable des jeunes en permettant aux jeunes de se dĂ©placer et d’avoir accĂšs aux activitĂ©s scolaires et extrascolaires.  Pour cela, il faut inculquer et encourager la mobilitĂ© douce auprĂšs de la jeunesse (via entre autres les plans de dĂ©placements scolaires, des formations, des rangs Ă  vĂ©lo 
).  Par les transports en commun, le vĂ©lo, la marche Ă  pied, le jeune apprend Ă  se dĂ©placer seul et Ă  ĂȘtre autonome (en Ă©vitant par ailleurs le phĂ©nomĂšne des « parents-taxis »), sans compter que les dĂ©placements Ă  vĂ©lo ou Ă  pied permettent d’avoir une activitĂ© physique, ce qui est un plus pour la santĂ©.  Afin d’inciter les jeunes Ă  se dĂ©placer autrement, il est important que la Ville sensibilise mais Ă©galement investisse dans l’amĂ©nagement de son territoire et de ses voiries : amĂ©nagement des abords d’écoles et de lieux publics (piscines, bibliothĂšques, maisons de jeunes 
), crĂ©ation de pistes cyclables et de traversĂ©es piĂ©tonnes, Ă©largissement des trottoirs, crĂ©ation de parkings vĂ©los, politique volontariste de mobilitĂ© douce dans les Ă©tablissements scolaires


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