La publicité est partout. Parfois elle amuse, souvent elle énerve, très souvent elle envahit. Dès le matin, à la radio et au réveil, dans l’espace public en général et à la télé le soir, nous sommes agressés par les publicités.

Les enfants sont devenus les principales cibles des annonceurs car ils sont aussi le public le moins outillé pour décoder les chausse-trapes glissés par les vendeurs de toutes sortes de produits. C’est la raison pour laquelle, très concrètement, Ecolo propose que la RTBF maintienne la règle des cinq minutes sans publicité avant et après ses émissions pour enfants.

De plus en plus aussi, la publicité ment. Certains messages tentent de faire passer l’idée que le produit vendu est soit éthique, soit respectueux de l’environnement, soit bon pour la santé … alors qu’il ne l’est pas du tout. Une voiture émettra toujours du CO2, la cigarette nuira toujours à la santé et l’alcool ingéré régulièrement et à haute dose sera toujours nocif (même s’il est vert …). Pour Ecolo, il faut interdire la publicité pour les produits nuisibles tant à l’environnement qu’à la santé, sur le même modèle que l’interdiction de la publicité pour le tabac.

La publicité outrancière a aussi un effet terriblement néfaste sur la perception que les jeunes ont de la femme ou de la taille idéale … alors que ces lignes et ces peaux sont avant tout dues à Photoshop plutôt qu’au produit lui-même.

Pour Ecolo, l’espace dévolu à la publicité dans l’espace public doit être raisonnablement limité et la publicité sauvage, qui est placardée illégalement sur les espaces abandonnés (comme sur la photo ci-dessus), interdite. Aujourd’hui, ces placardages participent au sentiment d’insécurité et d’impunité.

La publicité commerciale a pour objectif premier de faire vendre et d’inciter à la consommation de produits et services, de créer un désir chez les citoyens, qu’ils pourront combler en achetant le produit ou le service en question. La publicité a un but aux antipodes de l’objectif de consommation durable et responsable qui se doivent d’être promus pour atteindre les critères de Kyoto.